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Notre Dame de la Salette

Submitted by fmarais@marseille.fr on

Notre Dame de la Salette

Située dans le 11ème arrondissement, chemin de la Salette, sur la colline des “Treize Vents”, entre le village des Accates et la forêt de la Salette, cette chapelle, propriété privée, ne laisse pas indifférent.

Petite histoire

Gaspard NICOLAS, propriétaire terrien aux Accates et fervent croyant, guérit miraculeusement d’un cancer de la peau au cours d’un pèlerinage à Notre Dame de la Salette dans les Hautes-Alpes en 1860. Elle fit grand bruit à Marseille et fut à l’origine de la construction d’une église magnifique copie en plus petit, de la Basilique Notre Dame de La Salette des Hautes-Alpes.

C’est son neveu par alliance Marius Lanteaume, fervent chrétien, qui le persuada de monter à La Salette dans les hautes Alpes pour sa guérison.

En remerciement, il décide – en 1865 – de faire construire une première chapelle « ex-voto » avec ses propres deniers au Bois de la Vieille. L’affluence est telle qu’il décide de la faire agrandir. Les travaux se terminent en 1872 et Gaspard NICOLAS met en place des navettes d’omnibus entre Marseille et les Accates tous les 19 septembre afin que les fidèles puissent y venir en pèlerinage. Jusqu’en 1990, une messe y était donnée sur l’esplanade car la vétusté et le manque d’entretien n’en permettaient pas la pratique à l’intérieur.

La façade de cette église est une réplique, en plus petit, de la Basilique ND de La Salette des Hautes-Alpes.

Elle a été durant 140 ans, un lieu de pèlerinage très prisé des Marseillais mais également un lieu d’accueil pour les jeunes qui faisaient leur retraite avant la communion.

Petit aparté : Notre Dame de la Salette dans les Hautes Alpes est située à 1800 mètres d’altitude dans le département de l’Isère. C’est le sanctuaire le plus visité après Lourdes.

Aujourd'hui

Elle reste la propriété des descendants de Gaspard NICOLAS. En ruine, elle est condamnée et l’entrée est murée suite au vandalisme dont elle a été victime durant toutes ces années.

En effet, en 2016, l’intérieur est nettoyé, la charpente déposée et des portes ont condamné l’entrée. Quelques graffitis subsistent du temps des squatters.

L’autel a été retiré, mais les vitraux et la cloche ont été volés.

Nous remercions Monsieur LANTEAUME pour son accueil et sa gentillesse et aussi pour nous avoir permis de filmer et photographier ce bâtiment oublié.
    

Sources :

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